La communauté libérale a appris avec une émotion certaine le décès de l’économiste Milton Friedman le 16 novembre 2006, à l’âge de 94 ans.
Superstar de l’Ecole de Chicago et co-fondateur de la Société du Mont Pélerin, il s’opposa avec véhémence aux sophismes keynesiens, alors éminement populaires, au travers de sa théorie monétariste visant à réduire l’inflation. « Capitalisme et liberté » (1962) devint rapidement un ouvrage de référence. « Rien n’est moins important que la monnaie… quand elle est bien gérée. » aimait-il à dire.
En récompense de ses brillants travaux sur la monnaie, ce libertarien reçut en 1976 le Prix d’Economie de la Banque de Suède.
Si l’on ne peut omettre la controverse sordide liée aux Chicago Boys de Pinochet, il n’en demeure pas moins que nous perdons ici un libertarien des plus appréciés, des plus pertinents qui soient
So long, Mister Friedman!