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Discussion avec un ami en Chine.

juin 10, 2006


J’ai un nombre relativement important de contacts sur MSN Messenger, avec qui je converse abondamment. L’un d’entre eux se trouve en République Populaire de Chine.

Je l’interrogeai sur la situation dans ce pays ô combien paradisiaque:
« Je ne peux pas te parler politique, le gérant du cyber-café a relevé mon numéro de passeport et je suis surveillé.
-Une question tout à fait égocentrique: tu peux accéder à mon blog?
Je lui donne l’adresse.
-Non, il est bloqué. »

No comment.

Compléments d’information:

sur le site d’Amnesty International

Blocage

Les autorités procèdent régulièrement au blocage de sites d’information, notamment de sites implantés à l’étranger, en particulier ceux qui répandent les opinions de dissidents ou de groupes interdits. Ces blocages sont intermittents, mais semblent plus fréquents à certaines époques jugées particulièrement sensibles du point de vue de la sécurité nationale: anniversaire de la répression du mouvement en faveur de la démocratie de 1989, réunion annuelle de l’Assemblée populaire nationale ou visites de chefs d’État étrangers. Il est impossible d’accéder, depuis la Chine, à un grand nombre de sites web réputés contenir des informations politiquement sensibles, notamment ceux d’organisations de défense des droits humains et de groupes interdits, ainsi que les sites d’information étrangers. En Chine, l’internaute moyen sait que certains sites lui sont inaccessibles, certaines recherches impossibles et certains contenus interdits. Fin août 2002, l’accès depuis la Chine à Google, l’un des moteurs de recherche les plus connus, a été bloqué pendant plusieurs semaines. Il en aurait été de même pour Altavista. Des messages de protestation contre ces mesures ont été enregistrés sur les pages de nombreux serveurs BBS dans tout le pays.

Filtrage

A la mi-septembre 2002, les autorités chinoises ont mis en place de nouveaux systèmes de filtrage basés sur des mots clés, quel que soit le site ou le contexte. D’après les informations recueillies, des logiciels de filtrage auraient été installés sur les quatre principaux réseaux d’accès public en Chine. Certains mots ou chaînes de mots sont ainsi prohibés dans le contenu des sites web, du courrier électronique, des sites d’information étrangers et des moteurs de recherche. Les internautes qui tentent d’accéder à des informations contenant certains mots clés tels que “droits humains”, “Taiwan”, “Tiananmen”, “Fa Lun Gong” et “Tibet” sont bloqués dans leur recherche, les navigateurs indiquant qu’il est “impossible d’ouvrir cette page”.

* Le site intitulé Nouveau forum culturel (www.xinwenming.net), premier site créé en Chine par des vétérans de la lutte en faveur de la démocratie, a été fermé le 3 août 2000 après quatre mois d’activité par des responsables de la sécurité de l’État sous prétexte qu’il contenait des informations “réactionnaires”. Ce site s’était donné comme principale mission de préconiser l’adoption d’une attitude conciliatrice et ouverte au sein de la classe politique chinoise, dans le but de parvenir à un régime plus démocratique dans le pays. Le forum était géré par un groupe de dissidents de la province du Shandong. S’exprimant à la suite de la fermeture du site, son responsable, Xin Wenming, a dénoncé la suppression par l’État de la liberté d’expression sur Internet et demandé que soit abolies les mesures de répression à l’encontre des sites contenant des critiques d’ordre politique.

Les “cyberdissidents” chinois ont aujourd’hui recours à diverses méthodes afin d’éluder la censure exercée par les autorités – notamment, les serveurs mandataires(22) implantés hors de Chine – et de contourner les pare-feux(23) et les systèmes de blocage des sites.

Fermeture des cybercafés

Après l’incendie, en juin 2000, du cybercafé Lanjisu à Pékin, où 25 personnes avaient trouvé la mort, le ministère de la Sécurité publique a décrété la fermeture des 2 400 cybercafés de la capitale, pour raisons de sécurité. D’autres métropoles telles que Shanghai et Tianjin ont fait l’objet de mesures analogues. Depuis, les autorités ont annoncé une nouvelle réglementation concernant ces établissements, institué des contrôles officiels et décrété l’obligation, pour les cybercafés, de se doter de logiciels de filtrage. Amnesty International, tout en reconnaissant l’importance de règles d’hygiène et de sécurité pour tous les lieux publics, y compris les cybercafés, s’inquiète du fait que cet incendie a peut-être servi de prétexte pour imposer de nouvelles restrictions sur la liberté d’expression en Chine. D’après une récente déclaration du ministère de la Culture(24), la Chine compte 200000 cybercafés, mais seuls environ 110000 d’entre eux ont été officiellement immatriculés. Tous les propriétaires de cybercafés ont dû, cette année, se faire immatriculer une nouvelle fois auprès de différentes autorités, afin d’obtenir la licence requise et éviter ainsi la fermeture de l’établissement ou la condamnation à de lourdes amendes. Quelques semaines après l’incendie du cybercafé de Pékin, les autorités ont décrété l’obligation pour ces établissements d’installer rapidement un logiciel de filtrage renforcé et d’enregistrer l’identité de tous les internautes ayant fréquenté l’établissement au cours des 90 derniers jours. Ce type de logiciel permet de bloquer l’accès à 500000 sites web étrangers, notamment ceux des quotidiens étrangers, ceux du mouvement Fa Lun Gong, les sites qui défendent la démocratie et les droits humains et d’autres considérés comme “réactionnaires” ou “politiquement sensibles”. Les personnes qui essayent d’accéder à ces sites interdits sont automatiquement signalées au Bureau de la sécurité publique. D’après certaines informations, dans plusieurs villes telles que Xian et Chongqing, des unités spécialisées de la police sont en mesure de détecter les activités des internautes à leur insu et de les surveiller en ligne à l’aide de moyens techniques divers.

Et sur celui de Reporters Sans Frontière

Avec 61 internautes incarcérés au 1er mai 2004, la Chine est la plus grande prison du monde pour les cyberdissidents. C’est également le pays où les technologies d’interception des communications électroniques et de censure du Réseau sont les plus développées. Les autorités ont en outre récemment décidé de resserrer leur étau sur la Toile, revenant ainsi sur les maigres acquis glanés par les internautes ces dernières années.

Les autorités chinoises utilisent un savant dosage de propagande, de désinformation et de répression pour étouffer la liberté d’expression sur le Net. Si les prémices de l’Internet avaient pu faire rêver à l’émergence d’un média sans contrôle, qui aiderait à la libéralisation du pays, force est de constater que ces espoirs sont aujourd’hui déçus. L’exemple chinois a brisé un certain nombre d’idées reçues : Internet peut devenir un média de propagande sans commune mesure ; Internet peut être totalement contrôlé par le pouvoir si celui-ci s’en donne les moyens ; Internet ne peut à lui seul soutenir de manière significative l’émergence de la démocratie. À ce titre, le travail de sape effectué par le gouvernement chinois à l’encontre de la dissidence en ligne sert de modèle aux dictatures de la planète. A Cuba ou en Corée du Nord, c’est en limitant l’essor du Réseau que les autorités sont parvenues à juguler la dissidence en ligne. Le gouvernement chinois a malheureusement prouvé qu’il était possible de développer le Net tout en l’aseptisant.
Bon nombre d’internautes chinois sont extrêmement inventifs et disposent de connaissances techniques leurs permettant de déjouer la censure de Pékin. Mais le renforcement des mesures de filtrage, depuis début 2004, a rendu beaucoup plus difficile l’accès à une information indépendante. La mobilisation des dissidents en exil est quant à elle de plus en plus active et efficace. Ils participent à l’élaboration d’outils pour déjouer les firewalls chinois et tentent de faire pression sur les gouvernements des pays où ils résident. Pourtant, entre l’hypocrisie des Etats occidentaux, avides de s’associer à la puissance économique croissante de la Chine, et les moyens financiers importants mis en œuvre par les autorités du pays pour traquer la dissidence, la tâche de ces défenseurs de la liberté d’expression s’annonce difficile.
Avec près de 80 millions d’utilisateurs, la Chine est désormais le deuxième pays du monde en nombre d’internautes. Certes, ce chiffre peut sembler faible au regard de la population totale du pays, mais il a doublé en dix-huit mois. A ce rythme, le pays sera dans quelques années l’acteur dominant du monde de l’Internet.

Le Net chinois en pleine croissance
Il existe aujourd’hui près de 600 000 sites publiés dans le pays et approuvés par les autorités, soit une augmentation de 60 % par rapport à 2002. La Net économie chinoise est elle aussi florissante. Sina.com, le plus grand portail du pays, a annoncé un chiffre d’affaires de plus de 30 millions d’euros au quatrième trimestre 2003, soit une hausse de 197 % par rapport à la même période en 2002. Alors que les entreprises occidentales du secteur sortent à peine de la crise, la Chine fait figure d’Eldorado et attise les convoitises. Pour préserver sa place sur ce marché, Yahoo ! a ainsi accepté de censurer lui-même la version chinoise de son moteur de recherche et de contrôler ses forums de discussion. Résultat, si l’on tape  » Taïwan independance  » (indépendance de Taïwan) sur ce moteur de recherche, on n’obtient aucun résultat. Si l’on tente de poster un message sur le sujet sur un forum de discussion, il n’apparaît jamais en ligne. Le géant américain est aujourd’hui prêt à tout pour conquérir le pays et se lance dans le rachat d’entreprises chinoises, comme le moteur de recherche 3721.com, payé 120 millions de dollars. Face à de tels enjeux financiers, les droits de l’homme et la liberté d’expression sont écartés d’un revers de main.

Pékin montre patte blanche
Pékin réprime, mais donne aussi des gages de bonne volonté à la communauté internationale. La Constitution chinoise a intégré, en mars 2004, le  » respect et la garantie des droits de l’homme « . Le même mois, les autorités ont publié un livre blanc pour défendre leur politique dans le domaine. Ces bonnes intentions sont assorties de quelques actions concrètes et médiatisées. Liu Di, une étudiante emprisonnée pendant un an sans procès pour des textes publiés sur Internet, a notamment été libérée fin novembre 2003. Très connue en Chine et à l’étranger, elle était devenue l’emblème de l’arbitraire de la justice chinoise. De même, la plupart des cyberdissidents, qui attendaient depuis des années d’être jugés, l’ont été en 2003. Ils ont certes été condamnés à des peines de prison pour le simple exercice de leur liberté d’expression. Mais les procès de ces dissidents révèlent une volonté de légaliser leur situation, ce qui peut être considéré comme un point positif.

Le Net, outil de propagande
Les autorités chinoises se servent efficacement du Réseau comme d’un vecteur de propagande. Les organes d’Etat sont désormais extrêmement puissants sur la Toile. http://www.xinhuanet.com, le site de l’agence de presse officielle, et la version en ligne du quotidien China Daily, http://www.chinadaily.com.cn, qui diffusent une information entièrement contrôlée par le Parti communiste, totalisent des millions de visites par jour.
En décembre 2003, le ministre des Affaires étrangères, Li Zhaoxing, a été le premier officiel à accepter de participer à un  » chat « , c’est-à-dire dialoguer en direct avec les internautes. Si ce type de pratique est encore peu développé, il démontre toutefois une volonté des hommes politiques de tirer parti au mieux des possibilités nouvelles offertes par ce média.
Le gouvernement utilise également le Net pour mettre en avant sa position sur certains sujets sensibles. Il a notamment créé de très nombreux sites d’information sur le Tibet, comme http://www.tibetinfo.com.cn ou http://www.tibetology.com.cn, qui lui servent de relais pour légitimer son contrôle sur la région. Les versions anglaises de ces sites mettent l’accent sur les conditions de vie au Tibet, insistant sur le respect des droits de l’homme par le pouvoir central. Ces publications sont destinées à modeler l’opinion publique chinoise, mais elles visent également à calmer les critiques venues de l’étranger.
Si le régime censure largement les forums de discussion, il sait aussi les utiliser à son profit. Ces espaces de discussion sont par exemple manipulés pour renforcer le sentiment nationaliste dans les périodes de crise. Les autorités laissent se développer des propos extrêmement violents, notamment à l’encontre du Japon et des Etats-Unis, canalisant ainsi les mécontentements vers des cibles extérieures.
Enfin, les autorités médiatisent leur répression à l’encontre des cyberdissidents et leur capacité à surveiller la Toile. L’arsenal technologique chinois est certes performant et la cyberpolice pléthorique. Néanmoins, un contrôle absolu des communications électroniques reste impossible. La solution la plus efficace pour museler la liberté d’expression reste de pousser les internautes à l’autocensure, en faisant croire à l’omniscience du Régime. 61 personnes incarcérées pour s’être exprimées sur Internet, c’est en définitive assez peu au regard du nombre de prisonniers politiques et de conscience du pays. Mais, amplement médiatisées, ces arrestations sont suffisantes pour faire peur et faire taire.

Internet, média du mécontentement
Les forums de discussion sont largement utilisés par les internautes chinois pour débattre de sujets de société. C’est là que les scandales éclatent et que les contestations se cristallisent.  » L’affaire de la BMW  » en est un exemple frappant. En octobre 2003, une paysanne a été tuée par un chauffard roulant en BMW. Lors se son procès, la conductrice n’a écopé que d’une amende très légère. Ce jugement a provoqué une immense vague de mécontentement. Des centaines de milliers de messages ont été postés en ligne pour dénoncer le système judiciaire du pays, au point de faire peur au gouvernement qui a pris une série de mesures pour empêcher ce genre de mouvement protestataire d’émerger sur la Toile.

Un retour en arrière pour la liberté d’expression
En février 2004, le pouvoir a émis des directives visant à interdire les sujets sensibles sur les forums de discussion des grands portails chinois (sohu.com, sina.com, etc.). La plupart des espaces de discussion politisés ont ainsi été fermés et les modérateurs (ban zhu) ont redoublé d’ardeur pour censurer les débats. Quelques semaines plus tard, les autorités ont décidé de rendre inaccessibles la plupart des blogs, ces minisites personnels qui permettaient à des dizaines de milliers de Chinois de publier leurs commentaires sur l’actualité.
Enfin, Pékin a accéléré son programme de fermeture des petits cybercafés. Parce que difficilement contrôlables, ces derniers vont désormais passer sous la tutelle de quelques grandes chaînes de magasins étroitement liées à l’Etat et contraintes d’installer des systèmes de surveillance standardisés. En Chine, parler politique sur Internet relève aujourd’hui de la gageure.

La censure chinoise, comment ça marche ?
L’architecture du Réseau chinois a été conçue dès l’origine pour permettre le contrôle de l’information. Il n’existe que cinq backbones, c’est-à-dire cinq points par lesquels passe l’ensemble du trafic. Quel que soit le fournisseur d’accès utilisé par l’internaute, ses e-mails et les documents qu’il télécharge transitent nécessairement par ces nœuds de connexion.
La Chine a ensuite acquis des technologies et du matériel de pointe auprès d’entreprises américaines. Cisco Systems a ainsi vendu plusieurs milliers de routeurs, à plus de 16 000 euros pièce, pour constituer l’infrastructure de surveillance du régime. Ce matériel a été paramétré avec l’aide des ingénieurs Cisco. Il permet de lire les informations transmises sur le Réseau et de repérer des mots clés  » subversifs « . La police a les moyens de savoir qui consulte des sites prohibés ou envoie des courriers électroniques  » dangereux « .
Les autorités ont mis en place un filtrage efficace de la Toile. Le spectre de la censure est extrêmement large, allant de sites d’information à des publications sur les minorités ethniques, en passant par la pornographie, le mouvement spirituel Falungong ou les droits de l’homme. Selon une étude menée par le Berkman Center for Internet & Society, la Chine bloque plusieurs centaines de milliers de sites. Certains sont bloqués par leur adresse IP, d’autres par leur nom de domaine, mais des méthodes plus subtiles sont également apparues. Pékin pratique maintenant le détournement de DNS (DNS highjacking), une méthode qui permet, lorsqu’un internaute cherche à consulter un site interdit, de le rediriger vers un autre site, ou vers une adresse invalide. Ce type de censure est difficile à déceler par l’utilisateur, qui croit erronée l’adresse tapée. Les autorités parviennent également à censurer directement les moteurs de recherche. Pour Yahoo !, la tâche est aisée puisque celui-ci a accepté de se plier à la demande du gouvernement. Cependant, d’après Benjamin Edelman, spécialiste des techniques de filtrage du Web, le moteur de recherche Google est lui aussi contrôlé, contre son gré, par le pouvoir. Le blocage pur et simple de cet outil, tenté en 2002, s’est avéré difficile tant il est essentiel au fonctionnement du Net. La Chine a donc réussi à bloquer ses résultats de recherche, excluant les thèmes controversés. A présent, une recherche Google sur le terme Falungong entraîne soit un blocage temporaire de la connexion de l’internaute, soit ne donne aucun résultat.
Certains utilisateurs du Net chinois parviennent à contourner cette censure, en utilisant par exemple des relais proxies, c’est-à-dire en se connectant au Réseau au travers de serveurs basés à l’étranger. Des systèmes ont ensuite été mis en place par des activistes hors de Chine, pour aider les internautes à contourner les filtres du régime. Les plus actifs dans ce domaine sont le laboratoire de recherche Citizenlab, de l’université de Toronto (Canada), et Dynamic Internet Technology, une entreprise dirigée par Bill Xia, un Chinois émigré au Etats-Unis. Les Etats-Unis ont en outre créé un Bureau de la liberté sur Internet (Office of Internet Freedom), chargé de créer et diffuser des technologies permettant de contourner la censure du Net dans les pays répressifs.

La Chine, plus grande prison du monde pour les cyberdissidents
La Chine a arrêté deux cyberdissidents entre mai 2003 et mai 2004. Quatre autres ont été libérés au cours de la même période.
Au 1er mai 2004, 61 personnes sont néanmoins toujours emprisonnées pour avoir publié sur Internet des textes jugés subversifs. 17 de ces internautes ont été condamnés, depuis mai 2003, à des peines allant jusqu’à 14 ans de prison. Les tribunaux ont continué de se livrer à des parodies de procès, bafouant sans vergogne les droits de la défense. Les voix d’intellectuels chinois, comme Liu Xiaobo, se sont élevées contre l’iniquité de la justice. Ce dernier a notamment critiqué l’utilisation abusive de l’article 105 du code pénal, qui prévoit des peines de prison pour  » subversion  » à l’encontre des cyberdissidents qui se sont déclarés en faveur de la démocratie.

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