Ignacio Ramonet, le salopard
Journaliste d’origine espagnole, docteur en sémiologie (la science des signes) Ignacio Ramonet dirige le Monde Diplomatique depuis 1991 dont on connaît les idées nauséabondes. Il prend constamment la défense de la veuve et de l’orphelin tiers-mondistes menacés par le cruel diable néo (ou ultra c’est selon) libéral américain, sans se gêner pour écrire des grossièretés évidentes. On notera par exemple dans un article d’octobre 2001 (L’adversaire) « L’attitude des dirigeants et des médias occidentaux, leur surenchère proaméricaine ne doivent pas nous masquer la cruelle réalité. » , ou en mai 1999 (Le gâchis ) pour expliquer les positions de l’OTAN « la Serbie, outre son ultranationalisme criminel, refuse d’adopter le modèle néolibéral qu’exige la mondialisation. », ou encore (in Violences mâles, 2004) que la première cause de mortalité chez les femmes de 16 à 44 ans en Europe était la violence conjugale (mensonge éhonté) sans oublier son obsession à mettre sur le dos des occidentaux chaque attentat de la nébuleuse islamique et à défendre les intégristes mahométans. Les envolées propagandistes de l’individu constituent son fond de commerce et je ne pourrais toutes les citer, on trouvera facilement plus choquants. De même, je ne reprendrais pas tous les sophismes du personnage.
Ramonet publie en 1997 dans les colonnes de l’Immonde Diplodocus un article intitulé « Désarmer les marchés » où l’on apprend entre autres que « La mondialisation financière a d’ailleurs créé son propre Etat. », que l’OMC, le FMI, l’OCDE et la Banque mondiale sont à la solde du capital, que « La taxation des revenus financiers est une exigence démocratique minimale » ou encore que « La liberté totale de circulation des capitaux déstabilise la démocratie ». Décidément, je dois avouer ma stupidité, je n’entend rien à ces propos. La conclusion donne néanmoins lieu à la naissance d’une association bien connue, ATTAC, aujourd’hui principal relais de la bienpensanse collectif-solidarité-citoyen-prechi-precha. Eh oui, pour Ramonet et sa clique, tout le danger vient de la globalisation (« « La mondialisation libérale est une ordure » dixit Ignario), que ce soit la crise argentine ou les dégâts sur l’environnement. Le discours très démagogique (sous couvert d’éducation populaire) de l’association convient parfaitement aux «Intelligents» peu soucieux d’honnêteté intellectuelle.
La presse a soulevé il y’a quelques temps un épineux problème pour le sieur Ramonet : ses liens privilégies avec Fidel Castro, le boucher cubain. Habitué de l’île, il n’a de cesse de vanter le régime au cours de ses articles en rejetant peu habilement la faute sur le dos de….. Washington. La tactique fonctionne néanmoins assez misérablement sur ce coup, le régime cubain a trop exilé, torturé, tué pour pouvoir encore cacher les cadavres sous le tapis du blocus (alors qu’il s’agit, rappelons-le d‘un embargo). En 2002, on voit Ignario à la Foire Internationale du Livre de la Havane dans un lieu qui servit quelques années auparavant de prison (le Morro, aujourd’hui le théâtre Karl Marx). Assis à côté du fasciste local, il déblatère pendant quatre longues heures sur le « Délicieux despotisme » (à propos des Etats-Unis, évidemment) devant cinq milles moutons préalablement contrôlés à trois reprises. Castro demande que l’on imprime dix milles puis quatre-vingt-dix milles exemplaire de « Propagandes silencieuses », le navet de Ramonet. Et vlan, par ici la monnaie ! Quelques mois plus tard le dictateur accordait à Rapasnet une interview de plus de sept heures « Moi Fidel Castro – Conversations avec Ignacio Ramonet » où le bouffon altermondialiste cire les pompes du Leader maximo. Le DVD de la rencontre tourné par Axel Ramonet (le linge sale en famille, n’est-ce pas ?) coûte la bagatelle de 30 euros…alors qu’il n’a presque rien coûté à réaliser et que ses protagonistes se battent contre le « léviathan marché ». Et revlan, par ici la monnaie !
Le parangon de vertu solidariste s’estime cependant être un modèle puisqu’il fonde en 2003 l’Observatoire des Médias dans le but de dénoncer la main-mise des capitalistes sur la presse.. cet observatoire a formulé trois propositions : la modification de la loi sur la propriété des médias par des entreprises bénéficiant de commandes publiques, la création d’une taxe sur la publicité pour le pluralisme (l’idée fixe de Ramonet visiblement), le remplacement du financement publicitaire du secteur audiovisuel public par d’autres ressources (ben tiens… une taxe je suppose ??). Il faut bien garder à l’esprit que jamais cet observatoire ne remettra en doute les médias au service des Etats, et encore moins des « démocraties socialistes ». En bref, une nouvelle arme de propagande dirigée par un professionnel de la désinformation.